•   Le dimanche 16 mai à Celles, hameau au bord du lac de Salagou, se tiendra une bourse d'échange de semences organisée par les Semeurs volontaires du Lodévois.
      Jean-Claude, qui était venu nous filmer au potager, projetera son film à 15h30 sur l'histoire de la Mouchettée de Salasc - film à destination des enfants, je rappelle. Mais il y aura aussi des conférences, de la musique, des jeux d'enfants... Allez donc voir le programme :  ICI
      La fine équipe de la Mauvaise Graine y sera pour échanger quelques plants, et peut-etre quelques bombes de semences...
      Voilà, il est prévu de partir la veille en vélo de Montpellier pour un trajet d'une soixantaine de kilomètres et de camper le samedi soir quelque part près du lac.

    À côtè

     

    98 commentaires
  •   Un copain m'a fait parvenir le document suivant
    "Je me souviens d'avoir proposé de la Guérilla Verte par simple épandage de matière orga c'est au carrefour de la Lyre, je te joins le pdf , le tout petit cercle sert de repérage. 
    Tu peux voir que c'est pas mal probant.", Justdoit
      On voit que les déchets de nature organique peuvent restructurer les sols fortement érodés.
      

    Voir le document photo


     

    29 commentaires
  • Libérons les terres ! 28 mars - Dijon - 13h place Wilson

    Manifestation pour l’accès aux terres et l’autonomie alimentaire - Pique-nique, concert, déambulation, action, interventions et débats...

    publié le 12 mars 2010
    Pour défricher ensemble les bases d’une agriculture locale, directe, bio et s’émanciper collectivement du modèle productiviste et industriel...
    Pour faire sauter le verrou de l’accès au foncier en zones rurales ou péri-urbaines. Libérons les terres !

    Avec la participation/intervention de : la Confédération Paysanne 21, Terre de liens, de jeunes agriculteurs locaux, le réseau européen Reclaim The Fields2 ,l’association Plombières environnement, l’association Kir, Espace autogéré des Tanneries, les Faucheurs volontaires 21, Food not Bombs1 Dijon, Groupe libertaire Dijon...


    À côtè


    Dans sa course au rendement, le modèle agricole dominant, basé sur une logique industrielle et productiviste requiert un usage massif de pétrole, de pesticides, d’engrais, d’emballages plastiques, le transport des aliments sur des milliers de kilomètres et provoque la stérilisation des sols et des cours d’eau, la désagrégation de liens sociaux dans les campagnes et l’exode rurale, l’exploitation et le maintien dans la misère de millions de sans-papier-e-s et sans-terres en Europe et dans le monde. Son développement à l’échelle mondiale n’aura fait qu’aggraver les inégalités sociales, la destruction de la biosphère et livrer le vivant, des champs jusqu’aux semences et engrais, aux tenants de l’agro-industrie mondiale et à leurs trusts.

    L’agriculture industrielle est un cercle vicieux dévastateur. Des mythes progressistes aux mentalités conservatrices, du rouleau compresseur économique aux choix étatiques, son offensive est toujours féroce, même relookée « écolo ». Partout dans le monde, des millions de paysans se battent pour garder un contrôle sur leur ressources, pouvoir nourrir les leurs et ne pas finir dans des bidonvilles. En Europe, les politiques alimentaires ont presque réussi à faire disparaître totalement la « paysannerie » en faisant en sorte qu’il soit presque impossible pour les petits agriculteurs de vivre du travail de la terre et pour les jeunes de s’installer comme paysan. Elles ont rendu la plupart d’entre nous complètement dépendant-e-s, coupé-e-s de tout savoir-faire » », espaces et pratiques connectées à la production de notre alimentation.

    Autour de Dijon, des maraîchers, paysans et des associations regroupant des citadins ou des ruraux, dénoncent et défient la domination de l’agriculture conventionelle. Des initiatives variées mettent l’accent sur les divers freins institutionnels et politiques à l’installation que rencontrent notamment des projets bios orientés vers la vente directe et locale ou vers des associations. Mais l’accès au foncier demeure souvent verrouillé face à des visions en porte à faux avec l’agro-industrie et ses hypermarchés.

    Chaque jour des hectares de terres dans le monde sont grignotées par le béton, et les anciennes ceintures maraîchères font sans cesse place à des zones commerciales, des parkings et des immeubles. Dijon ne transige pas à la règle : les campagnes alentours sont tenues par les gros producteurs, la ceinture maraîchère est en friche ou bitumée, et les jardins ouvriers, reflets de communautés sociales et trésors de débrouilles, tendent à disparaître, malgré les fortes demandes à ce sujet. On nous parle sans cesse d’éco-quartiers, mais au delà-du flon flon vert pour l’image et de la réalité eco-aseptisée qu’elle cache, ce que nous souhaitons (re)créer aujourd’hui ce sont des zones maraîchères au sein et en périphérie des villes. Nous voulons des terres où puissent se développer des projets agricoles pour des paysans qui souhaitent s’installer, aussi bien que des potagers qui permettent à des citadins de cultiver une partie de leur nourriture.

    Les initiatives de libération de terres laissées en friche ou vouée au béton, et la mise en place de potagers collectifs sont parmi les moyens possibles pour défricher les bases d’une agriculture, locale, directe, bio.... Elles questionnent les modes de productions et le cloisonnement producteurs-consommateurs. Elles permettent de briser en acte le brevetage et la commercialisation systématique du vivant, et de fertiliser les liens qui se tissent à partir d’une terre partagée, habitée et travaillée...

    Parce que la nourriture est un besoin primaire, parce qu’autonomiser l’alimentation de l’agro-industrie est à la charnière de tout projet social émancipateur, parce que nous voulons mettre nos idées en pratique et relier des actions locales aux luttes globales, parce que le refus de la nourriture industrielle ne se situe pas sous plastique et hors de prix dans un rayon high tech de supermarché. : libérons les terres !

    (Source: Brassicanigra, expressions dissidentes de Dijon, et d'ailleurs

      Voir aussi le récit de la journée, agrémentée de photos sur le Jura libertaire
     Et ici vous pouvez entendre l'émission que Radio Zinzine a faite pendant la Semaine de l'environnement dijonnaise, semaine pendant laquelle l'occupation de terres a été menée: http://radio.zinzine2.free.fr/index.php?theurl=emmission.php&id=276


    22 commentaires
  • CHEZ MIALET propose

    TROC de GRAINES, BULBES, BOUTURES, noyaux, plants, astuces, savoirs....
    mercredi 3I mars 20I0 de I5:00 à I8:00 


    OUVERT à TOUS les JARDINIERS amateurs, passionnés, paysans, débutants, curieux...
    présence d’acteurs d’associations locales agissant pour la liberté des semences... 

    Possibilité de manger le midi, et SALON de THÉ toute la journée

    Mialet se trouve à cotè de St Jean du Gard

    Source: IACAM! - Infos Antiautoritaires en Causse, Aubrac et Margeride 

    28 commentaires
  •   J'ai contacté quelqu'un que j'avais vu intervenir sur les questions du droit au logement et de l'habitat choisi, au sujet de l'ouverture du potager - savoir ce au nom de quoi nous pourrions être emmerdés. Voici sa réponse (et le fil de notre correspondance):
    Salut
    occupation sans droit ni titre ?
    C'est à peut près le seul argument qui peut vous attaquer mais il est de poids dans ce monde où la propriété privé est devenu supérieur à l'intérêt général. Je pense que c'est une bonne initiative qui permet à des étudiants de se poser plein de questions sur les problèmes de l'aménagement du territoire. C'est à l'université que l'on trouve les futurs dirigeants de notre pays il me semble (même si on peut le déplorer). Vous avez donc un certain pouvoir donc certains devoirs. Il faut prendre de vitesse ceux qui attaqueraient en prenant les devant et en ayant une bonne argumentation. (apprentissage de la souveraineté alimentaire ? de l'écologie ?)
      C.
    * * * *
      (...)
     On travaille à la défense offensive. Tout d'abord, nous avons des arguments pleins de zèle (à entendre de la meme façon que "grève du zèle"), c'est-à dire l'année de la biodiversité ("eh! quoi, on nous a dit que c'était l'année de la biodiv, nous on applique: on replante des variétés paysannes!") ou le rapport de forces mondial post-Copenhague, meme si nous étions convaincus d'avance - en tous cas, on peut faire valoir notre droit à la désobéissance et à l'occupation au nom de l'inaction des puissants. Mais évidemment les arguments auxquels nous tenons le plus sont politiques: réappropriation de l'espace urbain, droit d'usage à l'égard d'un terrain qui aux dires de tous ne servaient à rien ni personne, apprentissage de la souveraineté alimentaire, comme tu dis (de l'auto-garantie des nécessités vitales, comme nous disons).
      (...)
      En passant, il est abusif de dire que les dirigeants sortent de l'Université, c'est pas les grandes écoles, non plus! Je vois l'Université comme un un repaire d'atomes erratiques , carrefour à partir duquel certains deviendront pions et cadres du système alors que d'autres y comprennent la nécessité de changer la vie, avec toutes les forces vives dont elle regorge.
      Ciao
    Julien 
    * * * *
    (...)  
    Sur la question des étudiants, je te renvois juste des questions. Connais-tu beaucoup de thèses écrites pour être utiles à nos luttes ? Lisibles par des militants qui peuvent s'en servir ? Pour ma part, je les vois rester dans un milieu d'élites ou bien servir à celleux qui entrainent notre société dans les abcisses de la médiocrité. Cette société a perdu la conscience des classes et il n'est plus possible d'entendre des phrases telle que "debout compagnon de misère" sans provoquer la moquerie. Cette société dans laquelle le privilégié a réussi à faire croire à l'opprimé qu'il était responsable de sa situation. Oui vous avez des responsabilités car vous acquérez des moyens de lutte... Bien sur ce sont des généralités, désolé si je t'offense avec ce zeste de provocation.
    Je fais une grande différence entre les expressions "souveraineté alimentaire" et "auto-garantie des nécessités vitales". La première m'évoque un acte politique d'autonomie, la deuxième m'évoque la peur de l'arrivée d'une crise. (encore de la provo, juste pour savoir ce que tu en penses)
    Hasta la victoria
    C. 
    * * * *
     (...) J'apprends à raisonner par delà les quelques individus valables mais qui ne sont pas représentatifs du monde universitaire. C'est vrai qu'il y a une obscurité des discours produits, et pire encore une confidentialité: on est plus soucieux de débattre entre chercheurs (ou de disputer entre collègues) que de produire quelque effet de théorie sur la réalité concrète. Par ailleurs, on a scotomisé la lutte des classes, et le langage qui va avec: on ne dit plus un "pauvre" ni un "exploité" mais un "défavorisé", etc. On est d'accord.
      Je découvre qu'en voulant me conduire comme un passager clandestin dans l'institution (c-a-d m'en servir pour le plaisir, meme rare, que je peux en soutirer, les rencontres que je peux faire, la méthode que je peux acquérir), j'en finis par etre un simple consommateur. L'ouverture du potager est déjà une rupture dans cette passivité, mais elle n'engage que moi. Il va falloir aller plus loin.
      (...)
      Mais pour revenir aux moyens de lutte, l'Université n'est plus le lieu où l'on trempe les armes de la critique, et spécialement pas à Montpellier, où la sociologie de l'imaginaire a la part belle, qui se borne à décrire sans dénoncer.
      Merci pour l'info sur Dijon.
    Juliem
    PS: entre souveraineté alimentaire et auto-garantie des nécessités vitales, je vois pour ma part une différence d'échelle: l'une pour le peuple, l'autre pour une communauté. Mais il est bon d'entendre de l'oreille des autres....
     

    26 commentaires